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Gouvernement Jean-Jacques Bertrand

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Gouvernement Johnson Gouvernement Bertrand Gouvernement Bourassa
28e législature 29e législature
1968 1969 1970

Le mandat du gouvernement Jean-Jacques Bertrand, devenu premier ministre du Québec à la suite de la mort de son prédécesseur Daniel Johnson, s'étendait du au .

Caractéristiques

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La mort de Daniel Johnson annonce le glas du gouvernement de l'Union nationale. Mise à part l'achèvement des réformes commencées sous son prédécesseur (création de l'UQAM, abolition du Conseil législatif, SOQUIP), Jean-Jacques Bertrand n'innove pas en matière gouvernementale. Il amorce même un retour en arrière en abandonnant l'offensive menée par Johnson, tant sur le plan constitutionnel que dans le domaine des relations internationales.

Au cours de son année et demie de gouvernement, le premier ministre voit ses supporteurs nationalistes passer du côté du Parti québécois. Quant aux fédéralistes, ils préfèrent faire confiance au Parti libéral et à son nouveau chef Robert Bourassa. L'adoption de la loi 63, permettant le libre choix de la langue d'enseignement, précipite l'affaiblissement du régime. Pendant la campagne électorale du printemps 1970, et bien qu'étant au pouvoir, c'est l'Union nationale qui possède la moins bonne organisation électorale dans les trois principaux partis politiques qui s'affrontent. Bien qu'obtenant moins de votes que le P.Q., il fait cependant élire davantage de députés, mais son déclin s'annonce irrémédiable.

Chronologie

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Composition

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Remaniement en :

Remaniement en :

Remaniement en :

  • Gérard Lebel : ministre des Communications.
  • Jean Cournoyer : ministre de la Fonction publique. Il prend également le ministère du travail et de la Main d'Œuvre en .
  • Paul André Linteau, René Durocher, Jean-Claude Robert et François Ricard. Histoire du Québec contemporain, tome 2. Boral Express. 1986.
  • Louis La Rochelle. En flagrant délit de pouvoir. Boréal Express. 1982.

Références

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  1. Chronique d'une insurrection appréhendée, Éric Bédard